Uusi-Rasi et al. (1) ont réalisé une étude randomisée contrôlée de deux ans en double aveugle Vitamine D versus placebo, en y adjoignant un programme d’exercices (2 x/semaine un an, puis 1 x/semaine les 12 mois suivants) chez 409 femmes âgées de 70 à 80 ans ayant chuté l’année précédente.
Cette étude a comporté quatre groupes randomisés, le groupe placebo vitamine D sans exercice étant le groupe contrôle. Les évaluations tous les 6 mois ont porté sur les chutes, la force musculaire des membres inférieurs, l’équilibre dynamique et la mobilité. À deux ans, l’incidence des chutes n’est pas différente entre les groupes traités, mais surtout par rapport au groupe contrôle. Ce sont les groupes avec exercices qui font moins de chutes avec lésions traumatiques nécessitant des soins médicaux. Le groupe vitamine D sans exercice ne diffère pas du groupe contrôle et la vitamine D n’a pas d’effet sur les paramètres mesurés et n’améliore pas l’effet de l’exercice. La force musculaire des membres inférieurs s’est améliorée seulement en cas d’exercices.
C’est donc l’exercice qui permet une diminution du risque de chutes avec lésions, alors que l’incidence totale des chutes n’est pas modifiée. C’est aussi l’exercice qui améliore l’équilibre et la mobilité sans effet synergique de la vitamine D.
(1) Abstract 1014
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