Tous les antidépresseurs ne sont pas équivalents en seconde ligne après un premier échec, a mis en évidence une étude française réalisée à partir des données du système national des données de santé (SNDS). Les chercheurs montrent que les changements intraclasses sont préférables à des changements de classe pour les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Après la prescription d’un alpha-2 bloqueur ou d'un antidépresseur tricyclique, prescrire une bithérapie est le plus efficient, plutôt que de changer de traitement à l'intérieur d'une même classe thérapeutique. Après la prescription d'un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA), il n’y a pas de différence entre les deux stratégies. En termes de médicaments, l’option la plus efficiente en deuxième ligne est quasiment toujours l’escitalopram. Quand il est prescrit en première intention, mieux vaut se tourner vers la venlafaxine.
C. Ouazana-Vedrines et al, Journal of Clinical Psychiatry, 2022. Online.
[Exclusif] Thomas Fatôme (Cnam) : « Celui qui n’a pas compris que les 30 euros étaient un sujet majeur… »
Ces médecins en cuisine
Bruno Verjus, de la médecine aux étoiles de chef
Cancer du sein : Kisqali réévalué à la hausse
Cancer du sein métastatique
Enhertu indiqué en deuxième ligne