Alors qu’il était admis jusqu’alors que l’interféron jouait un rôle protecteur dans l’asthme en raison de taux élevés observés dans les formes sévères, des chercheurs de l’université de Stanford suggèrent le contraire. D’après leurs travaux chez la souris, la cytokine semble ainsi contribuer à la sévérité de l’affection respiratoire. Des souris dont les mastocytes portent des récepteurs à l’IFN gamma éteints ne présentent pas d’asthme. À l’inverse, si des mastocytes totalement fonctionnels sont réintroduits, ces mêmes souris deviennent susceptibles de développer un asthme. Si ces observations venaient à se confirmer chez l’homme, l’IFN gamma pourrait offrir une nouvelle cible thérapeutique dans l’asthme.
Journal of Clinical Investigation, publication en ligne du 1er juillet 2011.
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