La réalisation d'explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) est génératrice de bio-aérosols et nécessite donc le respect de mesures d’hygiène strictes pour protéger le personnel et les patients. Le groupe « Fonction respiratoire » et le groupe « Alvéole » de la Société de pneumologie de langue française (SPLF) viennent de publier une Prise de position, qui préconise notamment de limiter actuellement les explorations à certaines indications et qui précise leurs modalités pratiques de réalisation (1).
Les experts proposent que « la réalisation d’EFR soit limitée aux situations où le résultat de l’examen modifie directement l’attitude thérapeutique », ce qui est par exemple le cas dans le cadre d’un bilan pré-opératoire en oncologie, de la prise en charge des patients ayant une pneumopathie interstitielle, ou du diagnostic d’une pathologie obstructive.
Les mesures d’hygiène, absolument indispensables, sont bien sûr chronophages, ce qui entraîne de fait une baisse du nombre d’examens qu’il est possible de réaliser. « Dans notre centre, l’activité a été réduite environ de moitié, mais nous nous sommes organisés pour hiérarchiser les prescriptions et éviter tout préjudice pour les patients », indique le Pr Laurent Plantier (Tours).
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