Les récepteurs aux odeurs présents sur la muqueuse nasale permettent d’identifier… les odeurs. Portés par des cellules neuroendocrines pulmonaires (les PNECs), ils pourraient être responsables de l’hypersensibilité aux allergènes et de l’hyperréactivité bronchique d’un patient souffrant d’un asthme ou d’une BPCO. Ces cellules, rapporte le Journal of Respiratory Cell and Molecular Biology, fonctionnent en effet comme des sentinelles spécialisées dans la reconnaissance et la protection vis-à-vis des molécules irritantes ou toxiques venues de l’environnement extérieur. À leur contact, elles sont capables de déclencher une réponse physiologique rapide, via la sécrétion de neuromédiateurs.
Les voies aériennes de patients atteints de BPCO paraissent d’ailleurs plus riches en récepteurs olfactifs. Ce sont de potentielles cibles thérapeutiques : des "bloqueurs" de récepteurs olfactifs bronchiques préviendraient une bronchoconstriction.
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »