Une étude française a collecté les données de suivi de patients présentant un asthme sévère à éosinophiles et ayant reçu le mépolizumab dans le cadre de l’autorisation temporaire d'utilisation (ATU). Dans près de 90 % des cas, les patients recevaient des doses élevées de CSI associées à un Laba. Ils avaient eu en moyenne 5,9 exacerbations au cours de l’année précédente et 93 % étaient sous corticoïdes oraux, avec une dose moyenne de 20,6 mg/j à l’instauration.
Le traitement par mépolizumab a permis une réduction du taux annualisé d’exacerbations, de 83 % à 12 mois et de 90 % à 24 mois. De même, les doses de corticoïdes oraux étaient réduites de 60 % à 12 mois et de 71 % à 24 mois. Le VEMS à 24 mois est passé de 62 à 71 %. L’analyse du profil de tolérance ne fait pas apparaître de nouveau signal par rapport aux études cliniques.
Abstract PA1654. Taillé C et al. Real-life experience with mepolizumab in the French early access program for severe eosinophilic asthma
Savoir évoquer une dermatose neutrophilique
Un Pots encore mal connu
Marfan et enceinte
PID de la sclérodermie systémique