Avant 3 ans, à l'âge, où les occasions d'anesthésie ne manquent pas (hernies, circoncision, amygdalectomie ou examens à visée diagnostique), une courte anesthésie générale est sans conséquence pour le développement cognitif et intellectuel. Plusieurs travaux chez l'animal évoquaient la possibilité de déficits des apprentissages, de la mémoire et de l'attention consécutifs à une exposition précoce aux anesthésiques… Ces résultats rassurants de l'étude américaine PANDA publiée dans le JAMA mettent un terme à certaines de ces questions, de l’iatrogénie de l'anesthésie générale. Dans PANDA, 105 enfants en bonne santé ont été inclus pour une intervention sur une hernie inguinale, celle-ci obligeant à une anesthésie dont la durée médiane était de 80 minutes. Leurs performances cognitives et comportementales étaient évaluées entre l'âge de 8 et 15 ans. Aucune différence significative n'a été relevée pour les scores cognitifs des enfants aux antécédents d'anesthésie et les autres. Reste à confirmer cette absence d'effet sur les filles (il s'agissait ici, dans PANDA, en grande majorité de garçons), pour une exposition répétée et prolongée à l'anesthésie, enfin pour des populations plus vulnérables.
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Une anesthésie générale avant trois ans sans risque cognitif
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Publié le 19/12/2016
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Source : Le Quotidien du médecin: 9544
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