Avoir son bébé hospitalisé a de quoi déstabiliser n’importe quel parent.
Qui plus est en réanimation néonatale, qui plus est pour des parents non médecins. Pour aider les parents submergés par l’émotion à comprendre ce qui arrive à leur petit, une équipe australienne fait part de son expérience des dictaphones. Les appareils enregistreurs permettent en effet aux parents de réécouter les explications médicales au calme et quand bon leur semble. Le plus pratique d’entre eux étant le smartphone.
Les médecins australiens expliquent avoir utilisé un smartphone parental pour la première fois à l’initiative d’une maman. La grande majorité des parents sont aujourd’hui détenteurs d’un de ces téléphones portables. La qualité de l’enregistrement est de haute-fidélité, mais ce n’est pas le seul avantage. Pas besoin de penser à ramener l’enregistreur, ni de vérifier les batteries, ni de s’équiper d’une cassette vierge, ni encore de s’assurer que les parents ont l’équipement adéquat pour écouter à la maison.
À l’usage, le recours au smartphone s’est avéré très conluant, au point que les médecins ont élargi son utilisation aux consultations de médecine fœtale et à l’obtention du consentement éclairé pour les essais cliniques. La seule réserve étant le respect de la confidentialité des propos tenus, les auteurs insistent sur la nécessité d’utiliser un téléphone personnel, afin que la diffusion des propos ne dépasse pas le cercle décidé par les parents.
The Lancet, publié le 16 février 2013.
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