On sait que des facteurs génétiques et immunologiques sont impliqués dans cette pathologie. Elle se caractérise par des anomalies constitutionnelles de la couche cornée et des mutations de la filaggrine existent en Europe chez 10 à 30 % des personnes atteintes d’eczéma atopique. On suppose que d’autres anomalies génétiques de la fonction ou des composants de la barrière épidermique mais non découvertes à ce jour viennent expliquer l’eczéma atopique. « En outre, déclare J-P Lacour, les enfants porteurs d’un eczéma atopique ont secondairement un risque de développer un asthme ; il semblerait que la sensibilisation aux allergènes environnementaux et particulièrement aux pneumallergènes qui conduisent à l’asthme puisse se faire par voie percutanée. D’où l’intérêt de réparer les anomalies épidermiques le plus tôt possible ». La TSLP (Thymic stromal lymphopoietin), cytokine des kératinocytes, serait activée lors d’une agression de la couche épidermique, irait stimuler les lymphocytes T et déclencher une réaction Th2 qui conduit aux manifestations allergiques.
Le concept de l’eczéma atopique évolue
Publié le 10/03/2014
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Source : Bilan spécialistes
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