Une étude canadienne publiée dans « Pediatrics » montre qu’un déficit en vitamine D est retrouvé chez 3 enfants sur 4 hospitalisés en unités de soins intensifs. De façon plus frappante encore, les chercheurs du Children’s Hospital of Eastern Ontario Research Institute ont observé que les taux les plus bas étaient retrouvés chez les enfants les plus gravement malades. L’étude dirigée par le Dr Dayre McNally a inclus plus de 300 enfants et adolescents hospitalisés en réanimation pour une infection sévère, un traumatisme grave ou une chirurgie lourde (malformation cardiaque congénitale).
Six grands hôpitaux canadiens ont participé à l’étude, Ottawa, Toronto, Hamilton, Edmonton, Saskatoon et Vancouver. Les enfants ayant les taux les plus bas de vitamine D présentaient un état de santé moins bon, nécessitaient plus de soins intensifs et restaient hospitalisés plus longtemps en réanimation. « Même si ces résultats sont inquiétants, il est très rassurant qu’il s’agisse d’un facteur modifiable, commente le Dr McNally. La prévention est très simple et il est faisable de corriger très rapidement le taux de vitamine D lors d’une maladie grave. »
Pediatrics, publié en ligne le 12 septembre 2012.
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