Les enjeux en termes d’accidentologie de la rhinite allergique sont donc potentiellement très importants. C’est dans ce contexte que les laboratoires Menarini ont souhaité mettre en place l’enquête épidémiologique nationale EVEIL. Cette étude, menée chez plus de 3850 patients adultes atteints de rhinite allergique non traitée ou mal contrôlée, a pour but d’évaluer le retentissement des rhinites allergiques sur la vigilance diurne et la conduite automobile.
Cette étude a mis en évidence l’importance du retentissement de la rhinite allergique sur la vigilance diurne et sur la conduite au volant, notamment en présence de signes oculaires, ces derniers jouant un rôle majeur.
Trente pour cent des patients présentaient une somnolence modérée ou sévère, et, 39,3% un manque de vigilance au volant dus à cette pathologie. Plus inquiétant 63,8 % rapportaient que leur rhinite allergique avait un effet sur leur conduite tels que : le fait de ne pas avoir eu le bon réflexe dans certaines situations, d’avoir commis une faute de conduite inhabituelle, ou la nécessité d’avoir déjà dû s’arrêter sur le bord de la route.
Ces effets de la rhinite allergique sur la conduite étaient majorés de paire avec l’intensité de la rhinite ou sa durée dans le temps (saisonnière Vs per annuelle). Ces résultats démontrent l’importance de mettre en œuvre une prise en charge adaptée de la rhinite allergique. Elle doit corriger efficacement les troubles de la rhinite allergique sans risquer d’ajouter un effet sédatif secondaire aux traitements. Il convient donc pour ce faire de suivre les recommandations de l’EAACI/ARIA qui préconisent l’utilisation d’antihistaminiques H1 qui n’ont pas d’effet sédatif et qui n’affectent pas la conduite automobile.
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »