Les femmes adorent câliner les bébés, les leurs tout comme ceux des autres, et les « dévorer de bisous ». Ce comportement affectueux a un substrat biologique, parfaitement en accord avec les lois du maintien de l’espèce. Il a été très sérieusement étudié par une équipe de Montréal, qui a fait sniffer à un groupe de 15 femmes des pyjamas de nouveau-nés de deux jours (pas leur propre enfant), tout en observant les activations suscitées au niveau du cerveau à l’IRM fonctionnelle.
Les réseaux neuronaux qui très clairement s’allument sont ceux des voies de la récompense (système dopaminergique, noyau caudé). « Les mêmes circuits neurologiques sont activés chez un sujet qui mange alors qu’il a très faim, mais aussi chez un toxicomane en état de manque qui reçoit sa drogue », observent les auteurs. Un système très ciblé, dont l’activité n’est pas suscitée par de nombreuses odeurs.
Le signal recueilli chez les femmes ayant accouché depuis peu est plus intense que chez les nullipares.
Associé à une sensation de gratification, ce système renforce la motivation pour le comportement des soins à donner des nourrissons. Sur le plan de l’évolution, c’est ce qui permet aux petits humains, très dépendants des soins maternels pendant une période prolongée, de recevoir ce qui leur faut jusqu’au moment où ils seront indépendants.
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