Femmes et hommes ne seraient pas égaux face à la presbytie. C’est jusqu’ici ce que semblaient suggérer de nombreuses études : l’apparition des premiers signes d’une baisse de vision pour la lecture serait plus précoce chez les premières, qui ont aussi tendance à porter des lunettes de correction plus tôt que leurs homologues masculins. Une récente étude publiée dans la revue « Investigative Ophtalmology Science » apporte, sur cette question, un nouvel éclairage. À partir d’une métaanalyse de 9 études sur le sujet, Adam Hickenbotham et coll. se sont aperçus que cette prétendue différence entre les sexes n’était pas liée à une différence dans la capacité d’accommodation du cristallin, mais à une différence de longueur des bras ou de distance de lecture préférentielle. À âge équivalent, la baisse physiologique de l’acuité visuelle de près serait identique dans les deux sexes si l’on ne considère que la mesure de la presbytie. En revanche, pour un même déficit, les femmes auront besoin de verres correcteurs plus puissants que les hommes. « Ces résultats mettent l’accent sur le besoin de programmes spécifiques pour les femmes – surtout dans les pays en développement. Ils soulignent aussi le caractère multifactoriel de la presbytie qui nécessite des solutions adaptées pour chaque individu », conclut Adam Hickenbotham.
ÉTUDE
Vision rapprochée Abonné
Publié le 27/06/2012
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Dr LYDIA ARCHIMÈDE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9149
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