Cette équipe a utilisé l’application « Filmic Pro » permettant de contrôler la mise au point, l’exposition et l’intensité de la lumière lors de la prise de vue, et a testé le smartphone avec une lentille de 20 dioptries en améliorant la qualité de l’image du fond d’œil par l’addition d’un verre de Koeppe. En utilisant la source de lumière coaxiale du téléphone, ce système fonctionne comme un ophtalmoscope indirect.
Keynia : un sac à dos équipé d’un panneau solaire
Cette solution est peu onéreuse et permet la mobilité en allant sur le terrain à la rencontre des patients. Le dispositif est actuellement testé au Kenya auprès de 5000 personnes : le sac à dos des médecins est équipé d’un petit panneau solaire afin de charger la batterie du smartphone Peek lors des déplacements dans les régions reculées. Ainsi, avec le développement de la télémédecine, il pourrait contribuer à dépister plus précocément les maladies rétiniennes dans les zones défavorisées.
L’Antarctique pendant l’hiver austral
D’autres membres de cette équipe sont partis pour l’expédition « The Coldest Journey » en emportant avec eux un kit similaire. Partis en décembre dernier de Londres, ils ont entrepris de traverser l’Antarctique durant l’hiver austral. Grâce à ce système, ils peuvent mesurer l’impact du froid extrême et de l’obscurité quasi-permanente sur leur vision. Ces données fourniront des renseignements précieux pour les programmes spatiaux.
Les chercheurs ont aussi le projet de développer une série d’applications pédiatriques.
Les Cahiers d’Ophtalmologie n° 173, oct 2013
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