La lumière visible (380-400 nm) est transmise jusqu’à la rétine où elle induit la phototransduction. Une illumination excessive peut y induire des lésions par deux mécanismes :
– les lésions de type I, résultant d’une illumination à des luminances faibles pendant plusieurs heures, entraînent une activation excessive des pigments visuels ; ces lésions siègent sur les différents types de cônes, ainsi que sur les bâtonnets par interaction avec la rhodopsine;
– les lésions de type II, résultant d’une illumination à des luminances élevées pendant quelques minutes, sont dues à un stress oxydatif par excitation de pigments contenus dans la lipofuscine, en particulier l’A2E. Ce stress oxydatif est inducteur de vieillissement cellulaire, d’inflammation tissulaire et de mort cellulaire qui contribuent à la DMLA .
Les jeunes enfants, les aphaques, les pseudophaques présentant des drusens, les patients atteints de pathologies rétiniennes héréditaires, les sujets traités par des médicaments photosensibilisants représentent les populations les plus exposées à un risque phototoxique.
Les diodes électroluminescentes blanches.
Actuellement les recommandations de l’ANSES concernent essentiellement l’emploi des diodes électroluminescentes (LED) blanches qui sont en train d’envahir le marché de l’éclairage et dont le spectre d’émission comporte un pic dans le bleu et des luminances très élevées. Ce déséquilibre vers les courtes longueurs d’onde expose à un risque de dérèglement de l’horloge biologique et donc des rythmes circadiens, et de la contraction pupillaire. Des difficultés d’endormissement et des troubles du sommeil pourraient être causés par ces lampes utilisées le soir.
Les recommandations sont d’abord d’éviter la vision directe du faisceau émis par les LED, et d’appliquer des limites de luminance aux phares automobiles de jour et de nuit. L’ANSES recommande également que les normes relatives au confort visuel soient respectées sur les lieux de travail et dans les foyers domestiques.
ANSES : Agence nationale de sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail, www.anses.fr
F. Behar-Cohen. Réalités Ophtalmologiques mai 2013.
Les UV
Contrairement aux idées souvent reçues, les rayonnements ultraviolets (22-380 nm ) comportent peu de risques pour la rétine car ils sont absorbés par la cornée et le cristallin et seuls moins de 2% des UV parviennent à la rétine. Cependant il est important de se protéger de ces rayonnements car ils peuvent entraîner des lésions de la surface oculaire et induire une cataracte.
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