Le remplacement des photorécepteurs par la stimulation des cellules neuronales de la rétine est l’objectif de Pixium Vision, qui développe à Paris, au sein de l’Institut de la Vision, structure mixte de recherche de l’UPMC, de l’Inserm et du CNRS dirigé par le Pr José-Alain Sahel, deux systèmes électroniques de restauration, IRIS 50 et PRIMA.
Le système IRIS comprend un implant intraoculaire (dispositif implanté chirurgicalement à la surface de la rétine généralement sur un seul œil) portant 50 ou 150 électrodes. Le patient porte une paire de lunettes dotée d’une mini-caméra intégrée et d’un émetteur sans fil. Les lunettes sont connectées à un ordinateur de poche qui va traiter les images capturées par la caméra en les convertissant en un signal transféré à l’implant rétinien pour stimuler les cellules ganglionnaires et produire une image.
Le cerveau apprendra à interpréter les signaux émis par l’implant lors d’un programme de rééducation suivi par le patient. IRIS 1 composé de 50 électrodes fait l’objet d’un essai qui doit inclure entre 10 et 20 patients recrutés en Allemagne, en Autriche et en France. Le système PRIMA qui combine un implant sous-rétinien innovant (mosaïques compactes ultra-fines) à une caméra biométrique révolutionnaire améliorera considérablement la qualité de la vision tout en simplifiant la procédure chirurgicale. Les essais cliniques devraient débuter au 2e trimestre 2 015.
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