Vu le risque de contamination par le Covid lors des examens et actes ophtalmologiques, la SFO avait recommandé de maintenir le même intervalle d’injection intravitréenne (IVT) qu’avant l’épidémie pour la DMLA, mais de surseoir aux IVT pour les autres maculopathies, même si certains centres les ont maintenues. Par ailleurs, il a été préconisé de ne plus réaliser d’acuité visuelle (AV), de fond d’œil (FO) ni d’OCT, et de ne plus procéder à des adaptations de fréquence.
Une étude a analysé les conséquences de ces mesures sur l’AV des patients traités par IVT d’anti-VEGF chez 18 centres français. La majorité de ces 3 000 patients d’âge moyen 78 ans étaient traités pour DMLA. Les centres ont été classés selon qu’ils adhéraient aux recommandations (41 %), qu’ils y adhéraient mais sans respect de l’intervalle défini avant le confinement (47 %) ou que les injections étaient arrêtées (12 %). Sans surprise, l’AV moyenne des patients était stable dans les deux premiers groupes et diminuait dans le troisième.
Globalement, on a constaté une diminution des IVT de 47 % pendant le confinement en France, ce qui correspond à ce qui s’est passé dans les autres pays, mais cette baisse s’est poursuivie après le déconfinement.
Si les résultats relatifs à l’AV des patients se confirment, les recommandations de la SFO devront être conservées en cas de nouveau confinement strict.
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