Les 12 restaurants universitaires (« RU ») d’Aix-Marseille proposent des repas à un prix fixe de 3,10 euros, à quelques 10 000 étudiants/jour. Deux études ont été réalisées, en 2008 et 2012, sur un échantillon de 3 000 étudiants, pour déterminer si leur fréquentation les aidait à respecter le PNNS.
Outre les diverses formules classiques, ces restaurants mènent huit animations durant l’année avec, par exemple, des buffets gratuits proposant de l’anchoïade, du pain semi-complet, un bar à fruit et fondue au chocolat, du fromage blanc/fruits cuits ou sec d’hiver… Et, toute l’année, des soupes maison en hiver, et une offre bio et locale, ainsi qu’une table d’assaisonnements variés sont à disposition des étudiants. De l’aveu même de Brigitte Pavaut, diététicienne conseil au CROUS d’Aix-Marseille et qui a conduit l’étude avec l’INSERM, « on peut manger très bien ou très mal dans nos restaurants ».
Et pourtant, la fréquentation du RU était moins nettement bénéfique pour les étudiants qu’en 2008. L’explication : le RU est encore trop cher pour les étudiants les plus pauvres. Avec mois de 100 euros/mois pour se nourrir, ceux-ci viennent moins souvent au RU et respectent moins le PNNS que les autres.
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