Une étude longitudinale menée par une équipe de Harvard a confirmé le rôle majeur de l'infection au virus Epstein-Barr (EBV) dans la sclérose en plaques (SEP). Il ne s’agit toutefois pas d’un facteur unique puisque cette infection est très fréquente dans la population générale et que la SEP est multifactorielle.
À partir d'une cohorte de plus de 10 millions de jeunes adultes en service actif dans l’armée américaine de 1993 à 2013, soumis à des tests sanguins répétés, les chercheurs ont pu analyser les taux d’anticorps anti-EBV de 801 militaires ayant développé une SEP et ceux de 1 566 témoins.
Ils ont constaté que l’EBV augmente considérablement le risque de SEP et que l’infection EBV précède les symptômes et les prodromes de la maladie. Après séroconversion EBV, le risque de SEP est multiplié par 32.
K. Bjornevik et al, Science, 2022. DOI: 10.1126/science.abj8222
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