Selon les résultats d’une étude cas contrôle parue dans la dernière édition du Psychiatry, Milky Kohno et ses collègues de l’université de Los Angeles ont établi les preuves anatomiques des difficultés de prise de décision des patients dépendants à la méthamphétamine. Une IRM a été réalisée chez les patients au repos, et lors d’un « choix risqué » : les sujets devaient gonfler un ballon, et chaque coup de pompe les rapprochait de l’objectif, mais augmentait aussi le risque d’éclater le ballon et de perdre l’intégralité des gains.
L’activité du striatum ventral était plus forte chez les patients dépendants, et celle du cortex préfrontal dorsolatéral plus faible. Il y avait en outre une connexion plus réduite entre ces différentes aires corticales. Selon les auteurs, ces dysfonctionnements dans la prise de décision associée à un risque pourraient être à l’origine de biais de perception chez les patients dépendants, qui pèsent plus difficilement les risques et les récompenses lors d’une prise de décision, notamment celle de la prise ou non de méthamphétamine.
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