Chez le rongeur, les phéromones permettent de se souvenir de l’endroit où un partenaire a été rencontré. Qu’en est-il chez l’humain ? On ne peut répondre à cette question, mais le même phénomène n’est pas exclu.
Pour l’accouplement, certains animaux volants (papillon) utilisent un système de traçage sensitif pour suivre des phéromones sexuelles à partir de la source. Des animaux terrestres (serpents), suivent les traces de phéromones laissées par un partenaire sur le sol.
Des chercheurs en biologie ont découvert que les souris localisent un partenaire ou un rival en se souvenant exactement de l’endroit où il a été rencontré la première fois. Les souris mâles et femelles sont sensibles à une phéromone présente dans l’urine sous la forme d’une petite protéine nommée darcine. La phéromone entraîne un apprentissage rapide d’indices spatiaux associés au lieu de la rencontre précédente. Ce qui permet d’éliminer des concurrents et d’apposer une contremarque pour faire état de sa propre présence.
Sarah Roberts et coll. observent que les souris peuvent retrouver jusqu’à deux semaines plus tard un endroit exact, alors qu’il n’a été reniflé qu’une seule fois et que l’odeur n’est plus présente.
Il reste maintenant à vérifier qu’un tel mécanisme est présent chez d’autres mammifères, car on sait que l’usage des phéromones dans cette espèce pour la localisation d’un autre animal est très courant. Et à décrypter les mécanismes cérébraux impliqués.
Science, 13 décembre 2012.
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