Les hypocrétines ou orexines sont des neurotransmetteurs majeurs de l’éveil ; un déficit complet de ces neuropeptides avait été constaté dans le liquide céphalorachidien de la plupart des patients narcoleptiques par E. Mignot et coll. (1). Une nouvelle approche pour traiter l’insomnie consiste à bloquer les orexines afin de réduire l’excès de vigilance dans l’insomnie au lieu d’inhiber l’activité cérébrale pour induire le sommeil. Des essais cliniques ont ainsi montré que des antagonistes des deux récepteurs de l’orexine (DORA), comme le suvorexant et l’almorexant, favorisent la survenue et le maintien du sommeil chez les insomniaques, sans rebond de l’insomnie à l’arrêt.JM Uslaner et coll. (Merck & Co., West Point, Pennsylvanie) ont comparé un antagoniste des récepteurs de l’orexine, le DORA-22, et des somnifères usuels, le diazépam, le zolpidem et eszopiclone (2). Ce travail a montré qu’aux doses produisant la même quantité de sommeil chez le rat et le singe rhésus, les somnifères usuels entraînent des troubles mnésiques et de l’attention alors que le DORA-22 favorise le sommeil à des doses sans générer ce type de troubles.
NOUVEAUX HYPNOTIQUES
Ils agissent sur l’orexine
Publié le 19/12/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9290
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