Au dernier congrès de l’ASCO, l’essai de phase III JAVELIN (2) a évalué un traitement de maintenance par avelumab (anti-PD-L1) dans les cancers de la vessie avancés, inopérables ou métastatiques. Les 700 patients inclus bénéficiaient tous d’une surveillance et du traitement de support habituels, la moitié recevant en plus l’avelumab (10 mg/kg en IV toutes les deux semaines). La survie globale (SG) a été améliorée de 31% (HR=0,69, p=0.0005) sous avelumab dans la cohorte globale, avec une médiane de survie de 21,4 mois (vs 14,3 mois sous placebo), soit un gain de 7 mois. Cet avantage se confirmait dans tous les sous-groupes. Le bénéfice était encore plus net chez les patients exprimant PD-L1, avec une SG augmentée de 44% (médiane de SG non atteinte pour l’avelumab vs 17,1 mois sous placebo, p=0.0003). « Aucune étude n’avait apporté un bénéfice sur la survie globale en 1e ligne de traitement depuis longtemps, ce qui va très vraisemblablement modifier la stratégie thérapeutique », se félicitait le Dr Yohann Loriot (Gustave Roussy), co-signataire de l’étude. Le taux de contrôle de la maladie (41,1% vs 27,4% dans la cohorte globale, 43,9% vs 27.8% chez les PD-L1+) et la réduction du risque de progression (respectivement de 38% et 44%) étaient également en faveur de l’avelumab.
En situation adjuvante, une étude de phase III sur 700 patients, CheckMate 274, a évalué le nivolumab dans les cancers vésicaux infiltrants le muscle vésical. Présentée à l’ESMO, l’analyse intermédiaire montre que le nivolumab en adjuvant dans les formes à haut risque améliore la survie sans progression, versus placebo, de tous les patients et notamment de ceux avec expression PD-L1 ≥ 1%.
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