La communauté scientifique, médicale, associative et communautaire francophone réunie à Bruxelles à l'occasion de l’AFRAVIH 2016, a lancé un appel assorti d'une pétition pour demander l’accès universel à la PrEP.
Les auteurs de l'appel, parmi lesquels on retrouve le prix Nobel de médecine Françoise Barré-Sinoussi, le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, ou encore le Pr Michel Kazatchkine, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le VIH/sida en Europe de l’Est et en Asie centrale, demandent « aux décideurs du monde entier de s’engager à rendre la PrEP accessible à toutes les populations à haut risque de contracter le VIH ».
Les mêmes droits pour tous
Ils demandent aussi aux autorités sanitaires et aux professionnels de santé d'intégrer la PrEP dans leurs recommandations nationales. Ils plaident également en faveur de la PrEP au Nord comme au Sud « afin que toutes les populations hautement vulnérables au VIH puissent jouir des mêmes droits en matière d’accès à une prévention efficace ». Les laboratoires pharmaceutiques sont également sollicités, afin de garantir des molécules antirétrovirales efficaces à des prix abordables.
« La PrEP a fait la preuve de son efficacité à réduire la transmission sexuelle du VIH à travers plusieurs études cliniques incluant des essais randomisés » comme IPERGAY ou iPrEx, rappellent les auteurs de l'appel. « Sans autorisation, la PrEP est largement utilisée de manière informelle, en dehors de tout cadre, avec tous les risques engendrés par des prescriptions sauvages », préviennent-ils.
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