Une étude, pilotée par l’Inrae et l’université de Heidelberg en Allemagne, montre que le SARS-CoV-2 utilise deux voies d’entrée dans les cellules : une rapide pour celles possédant une protéase spécifique à leur surface, appelée TMPRSS2 (notamment dans les poumons et les intestins), et une lente pour celles ne possédant pas cette protéase. Cette porte d’entrée fait appel à la voie endolysosomale, moins rapide (50 minutes versus 10 pour la voie rapide) car elle implique de multiples mécanismes cellulaires. Ces résultats éclairent la capacité du virus à infecter différents types de cellules. Cette étude ouvre de nouvelles perspectives pour développer des stratégies thérapeutiques plus efficaces qui cibleraient les deux voies d’entrée virales.
J Koch et al, EMBO, juin 2021. doi.org/10.15252/embj.2021107821
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