Nouvelle pièce à verser à l’accablant dossier des médicaments contrefaits. Publié cette semaine, un numéro spécial de l’« American Journal of Tropical Medicine and Hygiene » accuse : les faux médicaments ou les médicaments de mauvaise qualité sont une menace grave qui pourrait compromettre à l’échelle mondiale des décennies de progrès contre le sida, le paludisme ou la tuberculose.
Les chercheurs américains compilent 17 études. L’une, centrée sur le paludisme, évoque la découverte d’un faux médicament et d’un autre de piètre qualité qui ont à eux seuls provoqué 122 350 décès d’enfants sur le continent africain en 2013. D’autres mettent au jour des antibiotiques de mauvaise qualité qui, non contents d’être nocifs, accroissent la résistance microbienne.
Globalement, le phénomène prend des allures de pandémie et plusieurs des études citées préconisent la mise en œuvre de politiques nationales plus strictes pour le contrer et, un cran plus haut, la définition d’un cadre international pour endiguer un fléau jugé « répandu et sous-estimé, surtout dans les pays pauvres et à revenus intermédiaires ».
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