Le nombre de cas « indigènes » de paludisme est tombé de 90 712 à 0 en vingt ans dans la « région Europe » a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS), faisant ainsi référence plus précisément au nombre de cas transmis localement (et non importés par des patients immigrés) en Europe, en Asie centrale et dans le Caucase.
C'est la seconde fois que le paludisme est éradiqué dans ces zones géographiques. Alors que jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale il était endémique dans la plus grande part de l'Europe du Sud, du Portugal à la Grèce, les progrès de la santé publique avaient permis d'en libérer le continent, après un dernier cas en Yougoslavie en 1974. Mais dans les années 1980-1990, avec les conséquences de guerres en Afghanistan et en Irak, la maladie était revenue en Asie centrale et en Turquie, et dans une moindre mesure en Russie.
2011 et 2012 ont vu une résurgence de la transmission du paludisme, en Géorgie (cas isolés) et en Grèce et Turquie (épidémies localisées) du fait de l'importation depuis des pays où la maladie est endémique (Afghanistan, Inde et Pakistan), explique l'OMS, ajoutant que « cette résurgence a été contenue et, en 2014, la transmission indigène confinée au Tadjikistan. »
En 2015, cette maladie a touché 214 millions de personnes et en a tué 438 000, essentiellement en Afrique subsaharienne, rappelle l'OMS, précisant que « 88 % des cas de paludisme et 90 % des décès dus à cette maladie sont survenus dans cette région ».
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