Plusieurs études présentées à la CROI ont confirmé l’intérêt du cabotégravir dans la prophylaxie pré-exposition (PrEP). La Pr Anne Neilan de l’hôpital général du Massachusetts a ainsi montré que la PrEP par traitement injectable à longue durée était efficace chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les femmes transgenres aux États-Unis.
« On est au début d’une nouvelle ère de la PrEP », réagit le Pr Jean-Michel Molina, premier auteur de l’étude ANRS Prévenir qui a suivi 3 000 patients sous PrEP. « Le cabotégravir est la première version de la PrEP à longue durée d’action, poursuit-il. Je crois aussi beaucoup aux implants et aux patchs. On va avoir beaucoup de choix possibles et pourquoi pas des produits qui pourraient être aussi actifs sur les autres infections sexuellement transmissibles. »
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Tribune
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