Contrairement aux égyptiennes, les momies coréennes gardent leurs organes internes dans un état de relative conservation. Des chercheurs israéliens et coréens ont ainsi pu pratiquer une biopsie hépatique chez un enfant coréen ayant vécu au XVIe siècle sous la dynastie Joseon. Celle-ci a révélé la présence d’un virus de l’hépatite B de génotype C2. « C’est le plus ancien VHB et le plus vieux génome viral décrit dans la littérature à ce jour », assurent les chercheurs. Les résultats de leur analyse sont publiés dans la revue « Hepatology ». Grâce aux techniques modernes de génétique moléculaire, les scientifiques ont pu comparer l’ADN viral du XVIe siècle à celui des virus actuels. En reconstruisant le processus d’évolution du code génétique – taux de mutations spontanées et sous la pression de l’environnement –, ils font remonter l’origine du VHB coréen entre 3 000 et 10 000 ans. Leurs recherches pourraient permettre de mieux comprendre l’évolution de l’hépatite chronique et la migration du virus de Chine et du Japon en Corée et dans d’autres pays d’Asie et d’Australie où le VHB est la principale cause de cirrhose et de cancer du foie. Selon l’OMS, 400 millions de personnes dans le monde vivent avec une hépatite chronique, principalement en Afrique, en Chine et en Corée du Sud où 15 % de la population est porteuse du virus.
L’HISTOIRE DU JOUR
L’enfant momie et le virus de l’hépatite B Abonné
Publié le 04/06/2012
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Dr LYDIA ARCHIMÈDE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9135
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