Alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) annonçait, jeudi matin 17 mars, la fin de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, deux nouveaux cas ont été relevés en Guinée. Les deux malades, une femme et son fils de 5 ans, ont été identifiés dans le sud du pays, après le décès de deux membres de leur famille atteints par le virus.
Les équipes dépêchées sur place par l'OMS et le ministère de la Santé guinéen « s'efforceront d'enquêter sur l'origine des nouvelles contaminations et d'identifier, isoler, vacciner et surveiller tous les contacts des nouveaux cas et des morts », a assuré l'organisation.
Les deux patients ont été pris en charge par l'organisation Alima (The Alliance For International Medical Action) qui a rouvert en urgence le centre de traitement Ebola de N'Zérékoré, en Guinée forestière, à une centaine de kilomètres de Koropara, où les nouveaux cas ont été signalés.
« Nous espérons que ce nouveau foyer sera très vite circonscrit car aujourd’hui les autorités et les communautés se sont approprié les bonnes pratiques pour lutter contre la maladie », a dit le président d'Alima, Richard Kojan. L'ONG, qui a participé à l'expérimentation d'un traitement antiviral japonais prometteur contre Ebola, assure en Guinée « des soins médicaux et un soutien psycho-social à près de 115 patients guéris ».
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »