Le ministère de la Santé a annoncé ce mercredi 2 février que les personnes à risque de forme grave de Covid et pour qui la vaccination n'est pas satisfaisante pourront recevoir des masques FFP2 pris en charge par l'Assurance-maladie, sur prescription médicale. Cette mesure s'appuie sur le dernier avis du Haut Conseil de la santé publique. Les modalités sont décrites dans un arrêté publié au « Journal officiel ».
Le masque chirurgical permet surtout de protéger les autres, alors que le masque FFP2 est plus efficace pour protéger le porteur lui-même de l'exposition aux particules inhalées. Le port du masque grand public ou du chirurgical reste à ce jour recommandé en population générale.
En contexte de circulation active du variant Omicron, le masque FFP2 est ainsi recommandé aux personnes à risque de forme graves du Covid-19, en échec de vaccination pour des raisons médicales (immunodépression, immunité amoindrie par des traitements ou procédures ou autres situations médicales particulières) et en capacité de le supporter pendant plusieurs heures et pour un usage quotidien. « Ces trois conditions sont cumulatives », est-il précisé.
Les médecins chargés de rappeler les conditions d'utilisation
Le ministère souligne également qu'il « revient au médecin de rappeler et d’expliquer les conditions du port correct et adéquat de ce type de masque ».
Les personnes concernées pourront retirer en pharmacie, sur présentation d'une prescription médicale, 20 masques FFP2 pour deux semaines ou 50 masques pour cinq semaines.
Renaloo, association de patients atteints de maladies rénales, a salué cette annonce : « Il s’agit d’une avancée que Renaloo réclamait de longue date, et que nous avions relayée avec d’autres associations auprès du président de la République voici quelques semaines. »
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