Les saignements utérins anormaux sous progestatifs seuls (contraception orale microprogestative, implant ou DIU au lévonorgestrel) sont fréquents : ils concernent jusqu’à 40 % des femmes. Leur abondance est variable et la phase d’adaptation est généralement comprise entre 3 et 6 mois.
Avant d’envisager une prise en charge, il semble important d’éliminer une cause organique, qu’elle soit cervicale, infectieuse (infection sexuellement transmissible) ou gynécologique (endomètre, en particulier chez les femmes de plus de 45 ans). Le bilan étiologique sera orienté par la clinique.
Qu’ils soient hormonaux ou non, aucun des traitements essayés pour traiter les saignements iatrogènes n’est satisfaisant à ce jour. Après avoir fait le diagnostic, la solution est donc de réévaluer la contraception avec la femme, de patienter si c’est possible pendant la phase d’ajustement, et de changer si nécessaire de moyen de contraception.
Gynécologue Obstétricien, CH Loire Vendée Océan, Challans Communication du Dr Geoffroy Robin (Lille) lors de la session « Saigner ou ne pas saigner »
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