22 % des dérives sectaires faisant l’objet de signalements concerneraient le domaine de la santé ; les personnes âgées à partir de 80-85 ans sont particulièrement exposées.
Ces chiffres sont diffusés par le Centre contre les manipulations mentales (CCMM), l’une des principales associations françaises de lutte contre les phénomènes sectaires, dont la présidente constate « l’explosion d’une multitude de petites structures qui échappent aux garde-fous, (...) terreau fertile pour capturer les proies faciles que sont les patients en souffrance ».
Pour le CCMM, les « médecines alternatives nuisibles » sont en nette progression et une réaction s’impose. Elle prend la forme d’une campagne intitulée sans faux-semblant « Danger ! attention aux traitements miracles et aux faux thérapeutes ». Le message ne s’adresse pas tant au grand public qu’aux professionnels de santé. Il s’agit d’alerter contre les thérapeutes autoproclamés. Lesquels peuvent développer des méthodes empiriques de diagnostic ou carrément proposer des arrêts de traitement susceptibles de mettre en danger la santé des patients.
Ces situations, rappellent ceux qui les combattent, ont un (voire deux) nom(s) : exercice illégal de la médecine ; escroquerie.
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause
Les maladies rares impactées par la crise sanitaire, mais 30% des patients ont eu une prescription par mail lors de la première vague
Nawale Hadouiri, première vice-présidente de l'ISNI
« Un interne choisit une spécialité souvent après une expérience en stage »