On sait aujourd’hui que l’insuffisance cardiaque (IC) semble plus affecter les diabétiques que les non-diabétiques, comme l’a montré une vaste étude portant sur 1,8 millions de personnes (5).
Après 10 années d’ancienneté de diabète et à un âge moyen de 65 ans ou plus tout diabétique surtout à haut risque CV doit être suspecté d’IC.
Dans les grandes études décrites ci-contre, entre 13 et 28 % d’IC étaient diagnostiquées à l’inclusion. Certes, ces études ont porté sur des diabétiques à très haut risque CV et le plus souvent en prévention secondaire – pour certains en post-infarctus quasi immédiat. Mais ils n’étaient pas si âgés : 60 à 65 ± 8 ans. Et ceux qui étaient déjà connus comme IC à l’inclusion étaient encore plus jeunes (cf. EXAMINE).
La bien plus forte incidence d’hospitalisation pour IC lorsque le patient était déjà connu comme ayant une IC et/ou lorsque son taux de Nt-proBNP se situait dans les 2 déciles supérieurs, constitue déjà une information intéressante pour le praticien. Cet examen de laboratoire devra certainement devenir systématique à l’avenir chez les patients DT2, au minimum en prévention secondaire.
Il faut noter que la symptomatologie est souvent frustre et l’échographie cardiaque semble en revanche souvent prise en défaut, en cas de dysfonction diastolique, plus fréquente dans le DT2.
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