Les antihistaminiques restent le traitement de référence dans l’urticaire chronique à la dose de l’AMM. Le nouveau consensus recommande la non utilisation de certains antihistaminiques de première génération comme la prométhazine et la diphénhydramine, médicaments en fait peu utilisés, le kétotifène prescrit surtout chez l’enfant pour des troubles respiratoires et la dexchlorphéniramine utilisée en IV en cas d’urgence. Cette réticence vis à vis de ces produits s’explique par leurs effets sédatifs et leur action sur les performances intellectuelles. Toutefois, ces effets sédatifs pourraient avoir un impact appréciable en cas de prurit nocturne.
Les antihistaminiques de seconde génération doivent donc toujours être utilisés en première intention, à la dose d’un comprimé par jour, plus efficace sur les symptômes et les poussées qu’un comprimé "au coup par coup". En cas de persistance des symptômes après 2 semaines de traitement, la dose de l’antihistaminique sera augmentée jusqu’à 4 fois ce qui a plus d’effet que l’addition de deux, voire de trois molécules différentes et que l’ajout d’un anti H1 de 1re génération à un anti H1 de seconde génération.
En cas d’inefficacité, un traitement de troisième ligne sera envisagé qui comprend l’anti H1 à quadruple dose auquel on ajoute l’omalizumab, la ciclosporine A, ou le montelukast.
En cas d’échappement, des cures courtes de corticoïdes peuvent être prescrites.
D’après la communication du Dr Pascale Mathelier-Fusade (Paris) lors des Journées dermatologiques de Paris
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