Le biofilm est une structure glycoprotéique invisible — sauf lorsqu’il est épais (slime) — qui permet aux bactéries d’échapper au système immunitaire de l’hôte. Il est résistant aux antiseptiques et aux antibiotiques et constitue un facteur de retard de cicatrisation, il est donc indispensable de procéder à une détersion pour diminuer rapidement la charge bactérienne. Les techniques sont nombreuses — mécaniques, autolytiques, chimiques, chirurgicales — et peuvent être associées.
Mais leur utilisation se heurte souvent à un manque de pratique ou un défaut de formation, à la réticence du patient et surtout à la crainte d’aggraver la plaie. On dispose maintenant du Debrichem, indiqué dans les ulcères suintants chroniques afin d’assécher et de « casser » les biofilms. Il nécessite une application unique, mais très douloureuse et à réaliser sous anesthésie locale, et son prix est quelque peu dissuasif (500 € le flacon).
Article précédent
Infections : faire simple
Article suivant
Quand la peau se déchire
Plus de volontarisme pour le pied diabétique
DAI : la prévention au premier plan
UDJV : avantage à la compression multitype
Infections : faire simple
Peur de la détersion ?
Quand la peau se déchire
La prise en charge à domicile des brûlures
Les SMS des Journées cicatrisations 2023
Savoir évoquer une dermatose neutrophilique
Un Pots encore mal connu
Marfan et enceinte
PID de la sclérodermie systémique