Depuis le début des années 2000, des résistances aux antibiotiques topiques sont observées, qui se traduisent notamment chez les patients par des rechutes plus rapides des lésions acnéïques.
Ceci a conduit à développer de nouvelles stratégies non antibiotiques et non sélectionnantes, immunomodulatrices et anti-biofilm (l’organisation en biofilm permet à la bactérie de s’isoler du milieu environnant et donc de se protéger mécaniquement vis-à-vis de certains traitements) dans une pathologie qui est avant tout inflammatoire.
Dans l’acné minime inflammatoire, le peroxyde de benzoyle qui n’induit pas de résistance est privilégié en première intention ; en cas d’intolérance, on propose un rétinoïde topique ou un antibiotique local associé à un rétinoïde topique.
Dans l’acné modérée à sévère à l’inverse, une antibiothérapie par voie générale est souvent nécessaire ; elle se fonde sur la prescription de cyclines pour une durée de 4 mois maximum. Un traitement local à base de rétinoïde ou peroxyde de benzoyle peut être associé dans les formes très étendues.
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Un Pots encore mal connu