PARTNER est un programme comprenant deux études ayant pour objectif d’évaluer l’effet sur le pronostic vital du TAVI effectué au moyen de la valve Sapien de première génération (Edwards Lifesciences). Une des deux études, dénommée PARTNER B, a évalué le pronostic de patients randomisés pour avoir un TAVI comparativement au traitement médical standard. Ces 358 patients, âgés en moyenne de 83 ans, étaient jugés inopérables et avaient un Rao serré symptomatique. Les résultats de PARTNER B à 5 ans, publiés début 2015, ont montré que le TAVI réduit significativement la mortalité totale chez ces patients : 71,8 % de décès sous TAVI, 93,6 % sous traitement standard (HR : 0,50 ; IC 95 : 0,39-0,65; p ‹ 0,0001).
L’étude présentée à l’ACC, dénommée PARTNER A, avait pour objectif d’évaluer les résultats sur la mortalité totale du remplacement valvulaire aortique par technique chirurgicale par rapport au TAVI chez 699 patients ayant un Rao serré et considérés comme à très haut risque chirurgical. Les résultats à 1, 2 et 3 ans, chez ces patients âgés en moyenne de 84 ans à l’inclusion, n’avaient pas montré de différence significative en terme de mortalité totale entre les deux groupes comparés.
À 5 ans, ce résultat se maintient : la mortalité totale est de 67,8 % sous TAVI et de 62,4 sous traitement chirurgical sans différence significative entre les groupes (HR : 1,04 ; IC 95 : 0,86-1,24). L’incidence des AVC à 5 ans n’a pas été différente : 15,9 % dans le groupe TAVI et 14,7 % dans le groupe chirurgie (HR : 1,14 ; IC 95 : 0,68-1,93) de même que l’incidence des réhospitalisations.
Une des principales différences entre les groupes a été le taux d’insuffisance aortique modéré à sévère, significativement plus élevé dans le groupe avec TAVI que dans le groupe avec chirurgie (14 % versus 1 % ; p ‹ 0,0001).
Ainsi, le TAVI avec la valve Sapien de première génération est associé à un même pronostic à 5 ans que la chirurgie de remplacement valvulaire aortique chez des patients à très haut risque chirurgical ayant un Rao serré symptomatique : cette technique constitue donc un nouveau choix thérapeutique validé.
Mack MJ, et al. Late-Breaking Clinical Trials III
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