À un stade d’évolution avancé, certaines arthropathies de la cheville ou de la sous-astragalienne imposent de recourir à l’arthrodèse. Les techniques chirurgicales sont variées, avec des balances avantages/risques dépendant individuellement du patient et de son chirurgien.
L’arthroscopie est une technique qui devient désormais la référence dans les arthrodèses tibiotaliennes et sous-taliennes. Les premières publications, au début des années 1990, citent de taux de consolidations identiques aux procédures à ciel ouvert, avec une diminution importante des complications postopératoires (hématome, sepsis, nécrose cutanée). Cette technique nécessite une formation spécifique, avec une importante courbe d’apprentissage. L’arthrodèse se fait alors par les voies d’abord antérieures médiales et latérales, avec le risque cependant d’une lésion ou d’une irritation des branches sensitives du nerf fibulaire superficiel.
Les procédures à ciel ouvert persistent, surtout pour les arthrodèses tibiotaliennes, principalement lorsqu’une ablation de matériel (échec de prothèse de cheville, plaque antérieure) est nécessaire, ou une greffe osseuse (échec de prothèse de cheville).
Une déformation importante (› 15° dans le plan frontal ou sagital) a longtemps été un critère d’exclusion de la chirurgie arthroscopique, mais ceci est actuellement récusé par la littérature, qui met en avant uniquement l’expérience du chirurgien.
Le bilan pré-opératoire inclut biologie (CRP, NFS pour exclure un sepsis) et imagerie (cheville face et profil en charge ; avec cerclages de Méary ; scanner pour quantifier les lésions chondrales et évaluer la possibilité d’abord de l’interligne articulaire).
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