« Quand j’étais dans le service de chirurgie maxillo-faciale de la Pitié Salpêtrière et que j’écrivais mes chroniques pour Charlie Hebdo, l’écriture a eu une vertu thérapeutique. Mes chroniques me redonnaient un visage par l’écrit. C’était encore l’époque du trou et de l’œuf de pâques (une référence aux bandages qui lui enserraient le visage NDLR). De la même façon que Chloé Bertolus (sa chirurgienne, NDLR) essayait de réduire la plaie avant la greffe, moi je m’acharnais à cautériser ce trou, à me reconstituer un visage mental. La crainte d’être un monstre était compensée par le fait que les gens pouvaient lire mes textes. Le livre, par contre, a été un acte d’écrivain. Il va beaucoup plus loin et n’a pu intervenir uniquement parce que les thérapies avaient eu lieu. Il a fallu que je sois suffisamment reconstitué pour attaquer ce travail.»
« L'écriture a eu une vertu thérapeutique », Philippe Lançon, écrivain et journaliste Abonné
Par
Publié le 12/11/2018
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur Twitter
Twitter
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du médecin: 9701
Hyperferritinémie, ce n’est pas toujours le fer
Syndrome de renutrition inappropriée : réalimenter selon les règles
Vers une flambée des cas de rougeole en 2021 ? Des scientifiques s'inquiètent des conséquences de l'épidémie de Covid
Pour une prise en charge adéquate
Un risque de dépression à la ménopause