La découverte de la graisse brune s’est faite de manière fortuite, par des radio-oncologues. Pour détecter les tumeurs, ces derniers utilisent du glucose marqué, qu’ils suivent à l’aide de la tomographie par émission de positrons (TEP scan). En effet, le métabolisme glycolytique des tumeurs est bien plus élevé que celui des tissus sains. Quelques publications de médecine nucléaire avaient, dans le passé, fait état de la présence, au TEP scan, de formations non-tumorales consommant beaucoup de glucose, localisées de manière bilatérales et symétriques, dans la région du cou et sous-scapulaire, dont la densité ne correspondait pas à du muscle, mais plutôt à du tissu adipeux. Plusieurs équipes se sont penché sur la question et, en 2009, trois papiers publiés dans le « NEJM » confirmaient que les formations observées sur certains clichés radiographiques – notamment ceux réalisés dans des salles d’examen (sur)climatisées – correspondaient bien à de la graisse brune.
La redécouverte de la graisse brune Abonné
Publié le 20/07/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9428
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