La récupération rapide comporte un éventail de mesures visant à restaurer au plus vite l’autonomie des patients et diminuer le stress lié à l’intervention. La reprise de l’alimentation post-opératoire est facilitée par plusieurs mesures : suppression du jeûne la veille (bouillon-compote) pour un repas léger, abandon de la préparation digestive très irritante, administration de jus d’orange 3 heures avant le bloc pour activer le transit. La prémédication est abandonnée pour un meilleur réveil, le choix des anesthésiques optimisé avec l’abandon de la morphine pourvoyeuse de nombreux effets secondaires et l’hydratation mesurée pour éviter l’engorgement tissulaire. Pas de pose de drains ni de sonde urinaire. Après 2 heures en salle de réveil, un petit goûter (yaourt+compote) est proposé à H4, puis un repas léger le soir après les premiers pas. « Une fois vérifiée l’absence de saignements gynécologiques, de vomissements et de douleurs, les patientes prévenues des signes à surveiller (saignements, recrudescence des douleurs) peuvent rentrer à domicile avec un numéro joignable 24H/24. Le lendemain, une prise de sang est prévue à domicile avec NFS et créatinine et une infirmière du service appelle. La consultation de contrôle est prévue 8 jours plus tard », rassure le Pr Paparel.
La récupération rapide dite « fast-track » Abonné
Publié le 05/09/2013
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9260
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