Chaque pays possède un système de tarification de la chirurgie du cristallin qui peut induire des comportements médicaux spécifiques
En France, l’intervention est totalement prise en charge, sans a priori. Les opérations du cristallin sont entendues comme celles de la cataracte : mais personne ne définit cette dernière ! Une littérature abondante et récente dresse des tableaux descriptifs où les signes subjectifs et infracliniques prennent le pas sur la baisse visuelle chiffrée.
En parallèle de la demande, une offre de qualité s’est installée et développée. À la clé, de nombreux opérateurs, un parc ambulatoire moderne, des zones de profit, et une réduction nette des risques…
Le développement de l’exigence de qualité de vie ouvre aussi la porte à l’opération des amblyopes, à des chirurgies bilatérales en un temps… et pourquoi pas à opérer à 10/10.
En résumé, le dispositif est par nature inflationniste, puisque toutes les parties sont gagnantes : établissement, opérateurs, anesthésistes, patient, laboratoires, opticiens.
Objectiver l’existence d’une cataracte ?
Outre l’examen clinique et la mesure réfractive, il existe des appareils permettant d’affirmer qu’il existe une modification du trajet lumineux au sein du cristallin.
L’un deux repose sur le principe de diffraction lumineuse de Scheimpflug, qui permet une classification reposant sur la densité de l’obstacle. Un autre système, l’OQAS, analyse la qualité de vision par une mesure directe des aberrations optiques de haut degré ainsi que par la perte de transparence des couches du cristallin.
Mais ces équipements sont rares et coûteux. Ils servent surtout en recherche ou dans certains centres spécialisés. On n’en est pas encore à les employer pour fixer des normes mais plutôt comme témoins d’une perturbation inapparente cliniquement.
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Pour une prise en charge adéquate
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