Des gants chirurgicaux ont été développés de façon à réduire le risque de contamination virale du personnel soignant en cas de rupture ou coupure. Le gant, nommé G-Vir a fait l’objet d’une étude publiée dans « Surgery », où l’on teste son efficacité contre la transmission du VIH.
G-Vir est présenté comme un gant « bio-actif ». Il est constitué : d’une couche externe, au contact des patients, des produits et des instruments ; d’une couche intermédiaire qui contient un liquide désinfectant – mélange d’ammoniums quaternaires (benzalkonium) et de chlorhexidine – dispersés sous forme de microgouttelettes ; d’une couche interne, enduite d’un revêtement inerte destiné à faciliter l’enfilage du gant par l’utilisateur.
500 microns d’épaisseur
Le matériau de base est un copolymère de styrène-butadiène (sans protéines de latex et sans agents de vulcanisation). L’épaisseur est de 500 µ, comparable à celle d’un un double gantage.
En cas de rupture du gant, les microgouttelettes contenant les produits anti-infectieux sont projetées suivant un effet observé sur la peau d’orange lorsqu’on la presse. Sous la pression liée à la perforation, le liquide anti-infectieux est expulsé dans différentes directions.
L’étude publiée dans « Surgery » présente une rupture simulée par une aiguille contaminée par du VIH. Les effets cytopathogènes du virus après passage à travers les gants ont été évalués sur une culture cellulaire de lymphocytes T humains. Au total, après un passage à travers un double gantage, des centaines ou des milliers de virus infectieux ont été dénombrés. Après un passage par le gant contenant du benzalkonium, seules quelques unités virales ont été comptabilisées, soit une réduction moyenne de 99 %.
Surgery 2013 ; 153 : 225-315.
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