Si la fracture du radius survient dans un contexte de polytraumatisme, avec des lésions vitales à contrôler, il faut suivre les principes du damage control (limiter les dégâts) et tracter la fracture à l’aide d’une fixation externe. Une libération du nerf médian au canal carpien est effectuée à la demande. Des radiographies et un scanner sont réalisés dans les jours suivants, fixateur en place, afin d’identifier, d’analyser (classification MEU de Laulan) et de traiter les lésions. L’adjonction de broches ou de fixation interne par plaque se fera au cours de la première ou la deuxième semaine post-fracturaire.
En cas de fracture du radius isolée, sans lésion vitale, le traitement définitif peut être pratiqué d’emblée, mais le scanner pré-opératoire est toujours nécessaire.
Si la réduction peut être obtenue par traction dans les plans frontal et sagittal, une fixation par plaque est proposée. Si cette réduction n’est possible que dans un des plans, un fixateur externe avec broches est alors choisi. Enfin, si la réduction par traction n’est possible dans aucun des plan, on envisage une réduction à ciel ouvert, avec fixation associée.
En cas de fixation interne, la reconstruction première de la colonne ulnaire du radius doit être réalisée en premier. La combinaison d’un abord dorsal et palmaire est parfois nécessaire pour traiter une comminution postérieure inaccessible et incontrôlable malgré une fixation antérieure. Il faut néanmoins éviter ces doubles abords, qui aggravent le risque de raideur. (fig 1 à 5).
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