« Lutter efficacement contre les accidents de ski, un dispositif d’information pour l’hiver », c’est le programme de la dernière « campagne nationale de prévention pour skier en toute sécurité »... Millésime 2004 ! Affiches, affichettes et spots radio avaient ciblé le réglage des fixations et le port du casque pour les enfants, pour « sensibiliser le grand public face au nombre élevé d’accidents de sports d’hiver ». Diligentée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l’Intérieur et l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), cette campagne n’a jamais été reconduite. La prévention reste maintenant l’affaire des seules municipalités, dans les stations. À charge pour elles de gérer des distributions de tracts et des panneaux d’affichage, en fonction des axes prioritaires que définissent quelques experts, tel le SNOSM. Cette année, sont recommandés les messages qui proposent « une approche positive sur les plans environnementaux » (découverte nature, appréciation des conditions de neige...), technique et sociologique (courtoisie, respect des priorités...). Le plaisir doit primer sur la peur.
En l’absence de communication nationale, ces campagnes sont censées être mieux adaptées aux conditions météo propres à chaque station, plus pertinentes que les messages généralistes. Mais la vérité est plus simplement budgétaire : comme en convient Claude Jacot, responsable du SNOSM, les opérations de prévention sont conduites avec les services des sports au sein de chaque préfecture, des administrations dont les moyens se réduisent année après année, « comme peau de chagrin ».
Bref, résume le Dr Cauchy, avec l’ironie du découragement, « tout le problème, c’est qu’il n’y a pas de montagne à Paris. À la différence de la sécurité routière et malgré les 7 millions de pratiquants, la sécurité des neiges n’est pas prêt d’être une priorité nationale. »
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