L’énergie nécessaire pour faire fonctionner Carmat est considérable et assurée par des motopompes. « Cette énergie électrique ne peut pas encore être internalisée, elle produit de la chaleur et ferait monter la température corporelle à 39 °C » explique le Pr Fabiani.
La source reste donc externe, assuré soit par un système branché sur le courant quand le malade ne bouge pas, soit par deux batteries au lithium (environ 2 à 4 heures d’autonomie) mises en place dans une ceinture.
Les efforts actuels portent sur d’autres types de piles, des piles à combustibles qui pourraient permettrent au patient de ne plus avoir à se soucier du changement de batteries. Une première dans le domaine médical. Elles offrent une solution originale en intégrant la génération d’hydrogène à la demande et en optimisant la sécurité et l’ergonomie du patient. L’autonomie passerait à 12 heures et le poids serait inférieur à 3 kg.
Selon la Société Carmat, les systèmes destinés aux patients -dont les batteries- déterminants pour la qualité de vie, constituent aujourd’hui une part importante de son effort de développement. D’autres accessoires externes (chargeur de batteries, connexion à un allume cigare...), des sacs et des cientures pour le transport ou pour assurer la protection du système pendant la douche sont également prévus.
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