Après les résultats négatifs de l’étude STABILITY, publiée en mars 2014, l’essai SOLID-TIMI 52 présenté au congrès de la Société Européenne de Cardiologie, qui s’est tenu à Barcelone du 30 août au 3 septembre, pourrait désormais condamner la piste de des inhibiteurs de la Lp-LPA2 (phospholipase A2 associée aux lipoprotéines) en prévention cardiovasculaire secondaire.
SOLID-TIMI 52 a concerné 13 000 patients victimes de syndromes coronaires aigus. Après un suivi médian de deux ans et demi, 16,3 % des patients sous darapladib présentaient un des événements du critère primaire composite (décès, infarctus du myocarde, ou revascularisation coronaire en urgence) contre 15,6 % des patients du groupe placebo.
En ce qui concerne les données de sécurité, les patients du groupe darapladib étaient plus fréquemment sujets à des diarrhées (10,6 % contre 5,6 % dans le groupe placebo) ou à des événements indésirables justifiant un départ de l’étude (17 % contre 12 %).
« Ces résultats ne permettent pas de soutenir l’intérêt d’une stratégie basée sur l’inhibition de Lp-LPA2 par le darapladib chez les patients stabilisés après un accident cardiovasculaire » a estimé le Dr Michelle O’Donoghue du Brigham and Women’s Hospital, première auteure de l’étude publiée simultanément dans le « JAMA ». « Nous espérons tout de même que d’autres molécules feront un jour preuve de plus d’efficacité en ciblant d’autres médiateurs de l’inflammation, » a-t-elle conclu.
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