Une émulsion comportant des acides gras oméga 3 exercerait un effet qui semble neuroprotecteur lors d’un AVC. Injectée à des souris dans les deux heures qui suivent l’AVC expérimental, l’émulsion réduit de moitié l’aire de la zone atteinte.
« Les résultats suggèrent que cette émulsion pourrait réduire certaines des séquelles neurologiques et comportementales à long terme, qui sont observées chez les humains qui survivent à un AVC », commentent Richard Deckelbaum et coll. (Columbia University, New York). L’activateur du plasminogène recombinant (r-TPA) qui est le traitement standard des AVC par thrombose, est utile pour aider à la récupération, mais ce traitement n’empêche pas complètement la mort d’un certain nombre de neurones. On reste à la recherche d’un neuroprotecteur.
Les acides gras oméga-3 figurent en bonne place à cet égard. Ils sont impliqués dans différents processus biochimiques au niveau du cerveau. Ainsi, les oméga-3 accroissent la production des neuroprotecteurs naturels, sont à même de réduire l’inflammation et la mort cellulaire et activent des gènes qui peuvent protéger les neurones. Ils peuvent aussi réduire la libération des antioxydants déclenchée par l’ischémie.
Les résultats ont été obtenus avec une émulsion comportant du DHA (acide docosahéxaénoïque) et non de l’EPA (acide eicosapentaénoïque).
Les études sont en cours pour tester l’émulsion dans d’autres situations chez l’animal (animaux plus âgés, autres types d’AVC). Des émulsions similaires sont utilisées dans les USI en Europe pour un support nutritionnel et leur sécurité est bien connue. Les études humaines pourraient être faciles à mettre en place.
PloS ONE, 14 février 2013.
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