Lorsque la personne âgée réside chez elle, les aidants doivent l’interroger régulièrement sur ses éventuelles douleurs, sans attendre la plainte. Quand la douleur est exprimée et que le patient* peut communiquer, l’échelle verbale simple, qui en mesure l’intensité en 5 étapes et l’échelle numérique (automesure de 0 à 10) sont les deux outils d’évaluation de référence.
Quand le patient* est mal ou non communiquant, les soignants utilisent des outils d’hétéro-évaluation fondés sur l’observation. « Initialement dédiée à l’évaluation de la douleur aiguë, l’échelle Algoplus est, désormais, également utilisée pour dépister la douleur chronique selon 5 items (expressions du visage, regard, plaintes, corps et comportement). Mais, une autre échelle comportementale plus complète (Doloplus), recherchant les retentissements somatiques, psychomoteurs et psychosociaux de la douleur, est plus spécifiquement dédiée à la douleur chronique. Enfin, l’évaluation comportementale de la douleur chez la personne âgée (échelle ECPA) peut être réalisée avant et pendant les soins (pansements, piqûres…) », conclut le Dr Passadori.
D’après un entretien avec le Dr Yves Passadori, CHU de Mulhouse
* Résidant chez lui ou en institution.
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